Un petit Audois fou de grande histoire

Comment est née votre passion pour le patrimoine ?

Depuis tout petit, mes grands-parents m’ont souvent emmené découvrir des châteaux, visiter des villages, voir des expositions dans les musées. Et, c’est sûr, j’ai fait aussi beaucoup de découvertes avec mes parents. Ma mère travaille dans le secteur du patrimoine. Ce que j’aime, c’est apprendre l’histoire d’un lieu, d’un pays au travers de ses monuments. Voir la grandiosité de certains édifices. Visiter une église, un château construit il y a des siècles par nos ancêtres, me procure souvent des émotions.

J’ai de la chance de vivre ici avec une telle diversité de paysages.

Une activité à proposer aux Audois comme aux touristes ?

L’Aude est un formidable département pour faire du vélo. Je pense que c’est le meilleur moyen de découvrir l’Aude. On peut profiter de nombreux sentiers comme ceux du plateau de Leucate que j’ai adorés. La route permet aussi de partir à la découverte de ses villages et monuments, sites cathares, grottes... Près de chez moi, vers Bram, a été créée une Voie Verte, sur le parcours d’une ancienne voie ferroviaire qui relie Bram à Montségur en Ariège, autre lieu d’histoire à visiter.

Un festival, un événement où vous aimez vous retrouver ?

J’adore l’embrasement de la Cité et son feu magnifique. On y découvre chaque année des thèmes et des fusées différentes. L’embrasement met aussi en valeur la Cité et ses remparts. Quand je suis dans l’Aude le 14 juillet j’y vais en famille. Mais j’aime aussi des moments plus simples, comme les soirées à Montréal où les bandas donnent de la joie de vivre. L’Aude, c’est aussi cela, énormément de concerts, festivals au cœur des villages.

Votre monument ou village audois préféré ?

J’adore la commune de Termes dans les Corbières. Certes, c’est un petit village, mais j’aime son ambiance, sa sérénité. Bien sûr, il y a son château, site cathare qui porte l’histoire de France, celle du catharisme. Raimond de Termes et ses troupes ont résisté à Simon de Montfort seize semaines. J’aime aussi ce village car il est possible de faire pas mal d’activités comme le canyoning.

Un autre coup de cœur ?

L’Aude possède de belles abbayes :  Lagrasse, Fontfroide, Saint-Hilaire, Saint-Papoul mais j’aime beaucoup l’abbaye de Caunes-Minervois. Ce n’est pas la plus grande ni la plus connue mais elle est chargée d’histoire. Quand j’ai découvert son cloître, ça été un moment très fort. En plus, on retrouve le marbre rouge de Caunes-Minervois, dont on peut aussi visiter les carrières royales.

Vivre à 15 ans dans l’Aude, c’est comment ? 

Franchement, je trouve que j’ai de la chance de vivre ici avec une telle diversité de paysages : la montagne, la mer, la plaine. On peut faire plein de choses dans des endroits très différents. Ici, je dirai qu’on vit simplement, sans se prendre la tête. On peut se promener dans plein de petits villages et nous sommes proches de Toulouse et de Montpellier. Et même quand on vit à la campagne comme moi, on arrive à se retrouver entre copains.

Un petit conseil pour bien visiter l’Aude ?

Il existe de très bonnes applis qui permettent de s’amuser en visitant. Pour les plus petits, il y a "Castrum, le jeu" et pour les plus grands, "Pays cathare, le guide" à télécharger sur Google Play ou Apple Store. Je les ai souvent utilisées avec des amis et cela permet aussi aux familles de découvrir les monuments autrement.

Biographie

26 novembre 2007. Naissance circonstancielle à Montpellier, mais Ézio vit tout de suite à Carcassonne. Sa mère Vanessa travaille dans le secteur du patrimoine et Renaud, son père dans la gestion des déchets.
2011. Première émotion liée au patrimoine lors de la visite d’une Citadelle du vertige, le château de Peyrepertuse.
2013. Ézio se lance dans la découverte de la flûte traversière qu’il va pratiquer pendant six ans.
2017. Début de la pratique du judo qu’il poursuit actuellement à Montréal près de son domicile du côté de Fanjeaux.
2022. Ézio est élève de seconde au lycée Paul-Sabatier.