Très impliquée dans la vie locale de Conilhac- Corbières, Marie Grauby est cheffe d’entreprise à Collioure et membre active du festival Jazz Conilhac, dont la 38e édition se tiendra du 1er au 29 novembre. Autant d’activités qui lui permettent de vivre « à mille à l’heure ».
Il y a vingt ans, tombée amoureuse d’un Conilhacois, la Toulousaine Marie rejoint l’Aude, dont est originaire son père. Entrée dans la famille Grauby, elle intègre naturellement l’association organisatrice du festival Jazz Conilhac, créé en 1987. « C’est une histoire familiale qui réunit plus d’une quarantaine de bénévoles, une aventure avant tout humaine qui se transmet de génération en génération. »
Chaque mois de novembre, les salles communales de ce village d’à peine mille habitants vibrent au rythme du jazz. Bénévoles et habitants de toutes générations s’activent à tous les postes : scènes, loges, accueil, restauration, etc. « Un bénévolat comme on en rêve ! », s’enthousiasme Marie. La programmation conjugue têtes d’affiche internationales et talents régionaux, avec la même attention pour tous. Cette année sont attendus la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah, le Harlem Gospel Choir, le Big Band Brass d’Occitanie ou encore le chanteur britannique Hugh Coltman.
Jazz Conilhac, une aventure avec tout humaine
Mais au-delà des concerts, « les rencontres artistiques et l’accueil du public sont au centre de nos préoccupations. Ces échanges nous enrichissent et nous font réfléchir. » La convivialité se prolonge dans la Cave à jazz, ancienne cave viticole où musiciens et public partagent un boeuf improvisé, accompagné de vins locaux. « Nous voulons une programmation éclectique, sans nous cantonner à un seul genre musical. »
L’an dernier, plus de 3 000 spectateurs étaient présents. Grâce à un partenariat avec le Département et la communauté de communes, des élèves des 54 écoles et collèges du Lézignanais assistent aussi à des concerts. « Nous sommes toujours très bien accompagnés par le Département et la Région qui nous font confiance, et nous avons la chance de pouvoir compter sur des bénévoles impliqués. Ce sont ces forces vives qui permettent au festival de durer, et nous voulons le porter aussi loin que possible. »