Solidarité

Le soin mutuel : Hélène Sandragné participe à une réflexion sur les solidarités nouvelles

© Département de l'Aude

Dans la continuité de la tribune qu'elle a co-signée "Pour un électrochoc solidaire", la présidente Hélène Sandragné a participé, le 3 février, au forum des Solutions solidaires autour de la question du soin mutuel, afin d'inventer des solidarités nouvelles.

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Le 22 janvier dernier, Hélène Sandragné, aux côtés de 12 autres président·es de Départements, signait une tribune "Pour un électrochoc solidaire". Dans la continuité de cette prise de position, la présidente a participé au 3e forum des Solutions solidaires qui s'est tenu en ligne, les 2 et 3 février. Élus, sociologues, responsables d'associations... ont débattu, deux jours durant, et sous le parrainage de Najat Vallaud-Belkacem, au cours de tables rondes organisées autour du thème "Face aux urgences et aux mutations, inventer les solidarités nouvelles."

Cette crise a montré qu'il existait aussi des "collectivités providences" dont nous avons besoin au quotidien.

Hélène Sandragné a été invitée à échanger sur la question de la notion du soin mutuel et de la nécessité d'inventer des solidarités nouvelles, aux côtés de Johanna Dagorn, sociologue et co-directrice des Cahiers de la LCD, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, Jérôme Guedj, directeur de l’observatoire des politiques sociales de la Fondation Jean-Jaurès, et Thierry Beaudet, président de la Mutualité française.

Rebondissant sur la définition de ce dernier expliquant que "le soin mutuel existe lorsque chacun prend soin de chacun, lorsque chacun prend soin de la société, et lorsque la société prend soin de chacun", la présidente du Département de l'Aude a rappelé que ce concept l'avait accompagnée sa vie durant, alors qu'elle était tour à tour infirmière, puis formatrice, et enfin directrice d'une école d'infirmières.

"Ce "prendre soin" va au-delà du protocole et ne peut se faire sans la prise en compte de l'autre et de ce qu'il renvoie". Hélène Sandragné a expliqué à ses interlocuteurs avoir appréhendé la politique avec cette même idée à l'esprit. "La politique ne peut être mise en oeuvre, pour être efficace, sans l'autre. Pour décliner le "prendre soin", il faut y associer de la proximité, de la réciprocité, de l'empathie. Ce qui doit prévaloir sur nos politiques, c'est cette déclinaison au plus près des territoires et des personnes." Et de rappeler notamment les dispositions prises durant la crise sanitaire liée au Covid-19 avec les mesures d'aides du Plan Urgence pour l'Aude, l'accompagnement des bénéficiaires de l'APA et de la PCH vers la vaccination, le dispositif 100 spectacles pour l'Aude... "Cette crise a montré qu'il existait aussi des "collectivités providences" dont nous avons besoin au quotidien."