La voie verte trace la route d'un tourisme durable

80 km de voie verte entre Bram et Lavelanet réservée aux cyclistes et piétons

80 km de route réservée aux promeneurs et aux cyclistes, entre Bram et Lavelanet... côtoyant le Canal du Midi, les paysages remarquables de la Haute-Vallée de l’Aude et les terroirs viticoles de la Malepère, pour aboutir au château Pays Cathare de Montségur dans l’Ariège. 80 km jalonnés de 70 ouvrages d'art - ponts et aqueducs - entre forêts et vastes espaces céréaliers... La voie verte Canal du Midi - Montségur offre, depuis le début de l'été, plusieurs circuits de découverte des richesses naturelles de l'Aude et de l'Ariège, en lieu et place d'une ancienne voie ferrée. Après 10 années d'études et de travaux de réaménagement, ce nouvel itinéraire a été inauguré, ce mercredi 20 juillet, par les différents partenaires du projet.

On ouvre la voie du tourisme de demain.

"On ouvre la voie "du tourisme de demain", un tourisme à l’image de ce projet, qualitatif et parfaitement intégré dans son environnement rural", s'est félicitée Hélène Sandragné, présidente du Département. Devenue propriétaire de l'ancienne voie ferrée Bram-Lavelanet en 1979, la collectivité a piloté le projet en concertation avec son voisin de l'Ariège et les 25 communes traversées (dont 16 audoises), obtenant le soutien financier de l'Europe, de la Région Occitanie, des Etablissements publics de coopération intercommunale des Pyrénées Audoises, du Limouxin, et Piège Lauragais Malepère.

8 millions d'euros pour un aménagement durable en phase avec les enjeux écologiques et sociétaux

Les 8 millions d'euros investis par les différents partenaires ont permis l'aménagement d'un itinéraire cyclable et piétonnier accessible à tous, dans le respect et la préservation de l'environnement naturel environnant. "Cette voie permet des usages variés : vélo, randonnées pédestres ou équestres pour séduire aussi bien le public familial que les sportifs ou les visiteurs en quête de sens, a décrit Hélène Sandragné. L’Aude est un département aux mille et une facettes, avec des atouts naturels indéniables ; nous avons donc tous les ingrédients pour prendre une place au premier rang en termes de destination "nature". Ce chantier en est l’exemple parfait : un aménagement durable en phase avec les enjeux écologiques et sociétaux". 

De même que le chantier a nécessité la fédération de nombreux partenaires, l'animation et le succès de la voie verte ne pourra se faire sans la mobilisation de tous, comme l'a rappelé l'élue. "Notamment des offices de tourisme intercommunaux qui, aux côtés de notre Agence de développement touristique, vont devoir déployer des actions d’animation et de promotion. En complément de la signalétique et des premières brochures que l’ADT a élaboré avec les EPCI, nous avons à construire une histoire commune et partagée autour de ce linéaire, qui dans le cadre de la future stratégie de développement touristique devra trouver écho, celui d’un tourisme de nature, respectueux des paysages et des femmes et hommes qui les habitent et y travaillent."