Nouveau directeur du Sdis 11
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Votre mission ?
« J’ai à la fois un rôle de manager administratif du quotidien, d’animateur d’équipe mais aussi
de manager de l’exceptionnel sur les opérations de secours. Je peux travailler sur un dossier structurant et passer rapidement à l’opérationnel. C’est tout l’attrait de notre métier. Et le terrain reste notre moteur. »
Comment est né votre engagement ?
« Je suis entré comme pompier volontaire dans les Bouches-du-Rhône en 1988. J’ai tenté l’aventure, un peu par curiosité, en suivant des amis étudiants. J’ai consolidé très vite cette vocation, cette envie simple d’agir pour secourir les autres et préserver l’environnement. »
La notion de famille et d’équipe est essentielle chez nous
Un événement qui vous a marqué ?
« La mort de deux sapeurs-pompiers du centre de secours d’Arles, que je commandais, en juillet 2000. Nous n’y sommes jamais préparés. Là, nous avons dû faire face et accompagner les familles. Dans ces moments, on surmonte l’épreuve en équipe. La notion de famille et d’équipe est essentielle chez nous. »
Un défi à relever ?
« Je dirais des défis. Tout en affrontant la crise sanitaire, nous poursuivrons la préparation de la saison d’été et la gestion du risque d’inondations qui reste une préoccupation majeure. Cela se traduit par des efforts importants en termes de formation, d’équipements, d’organisation, de retour d’expériences... »
Votre regard sur l'Aude ?
« Je découvre l’Aude mais je connais des hommes du Sdis 11 car nous sommes une petite communauté. Nous nous retrouvons souvent en renfort ou sur des formations. J’ai pu
déjà apprécier la diversité de l’Aude grâce aux précieuses informations transmises par le contrôleur général Benedittini et le colonel Gouze, à qui je rends un hommage appuyé pour
la qualité du travail accompli. »
Un enjeu : recruter des volontaires
Le Sdis 11 compte 2 000 volontaires, 180 professionnels et une quarantaine d’agents administratifs. L’un des enjeux majeurs est de réussir à mobiliser de nouveaux sapeurs-pompiers volontaires. « Le Sdis 11 a déjà mis en oeuvre de nombreuses dispositions pour susciter des vocations. Il y a probablement encore des choses à faire localement pour conserver notre modèle d’engagement citoyen, confirme le colonel Beccari. Nous devons cultiver l’état d’esprit d’équipe et entretenir notre efficacité opérationnelle. »