Des "bénévoles en or" pour construire le sport audois de demain

Adapter le bénévolat aux nouvelles attentes

Face à une baisse progressive du nombre de bénévoles et à l’évolution de leurs disponibilités, les participants ont été invités à élaborer des actions opérationnelles à mettre en place dès 2026. Missions plus courtes, reconnaissance accrue, accompagnement renforcé : les pistes évoquées répondent à une réalité bien identifiée par les dirigeants de clubs.

Sans bénévoles, il n’y a tout simplement pas de sport associatif."

"Sans bénévoles, il n’y a tout simplement pas de sport associatif", a rappelé Patrick François, vice-président du Département en charge du sport et de la culture, soulignant la nécessité de repenser les formes d’engagement. Selon lui, les volontaires "veulent toujours s’engager mais différemment, sur des missions courtes, bien identifiées et compatibles avec leur vie personnelle et professionnelle". 

Un temps dédié pour valoriser l’engagement

L’élu a également expliqué son choix de créer un rendez-vous spécifique, indépendant des Trophées du sport, afin de mieux mettre en avant les bénévoles. "Notre ambition doit être claire : rendre le bénévolat plus attractif, mieux le reconnaître, le soutenir et le former", a-t-il insisté. 

Un message fort dans une soirée durant laquelle la dimension humaine est restée au centre des discussions. "Le sport est une école de vie, et le bénévolat en est la plus belle leçon", a conclu Patrick François, saluant "l’inépuisable engagement" de toutes celles et ceux qui font vivre les clubs au quotidien. 

Entre échanges, travaux en ateliers et apéritif dinatoire, la rencontre a permis de réaffirmer une conviction partagée : le sport audois ne pourrait exister sans ses bénévoles. Leur engagement, souvent silencieux mais toujours essentiel, a une nouvelle fois été salué comme "l’or du sport audois".