Covid-19, Département

Les agents départementaux mobilisés pour vous !

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© Département de l'Aude

L’année 2020 s’est achevée comme elle avait commencé : par un confinement qui a bousculé nos vies. Cette fois encore, le Département de l’Aude et ses agent·e·s sont restés mobilisés pour ne pas faillir à leur mission: vous servir.

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Parce que certaines actions ne peuvent pas être mises en suspens. Parce que de nombreux services sont essentiels à la bonne marche de notre collectivité. Les acteurs sociaux, les éducateurs, les agents des routes et des collèges, les assistants familiaux ont continué d’œuvrer pour les enfants, les familles, les foyers en difficulté, les personnes handicapées ou dépendantes, les personnes âgées... En ces temps troubles, la solidarité demeure une valeur cardinale. Plus que jamais, le Département de l’Aude prend sa part à l’effort collectif. Pour que nous sortions, tous et ensemble, de cette crise inédite. Sans laisser quiconque sur le bord de la route.

Soucieux d’assurer la continuité de ses missions essentielles, le Département de l’Aude a mobilisé ses agent·e·s pour remplir leurs missions essentielles auprès des Audois·es. Zoom sur ces hommes et ces femmes qui n’ont pas ménagé leur peine pendant cette épreuve.

Les agents départementaux au service des Audois·es

Marianne Roquefort, assistante sociale au sein du service action sociale personnes âgées - personnes handicapées

De l'écoute et de l'attention.

"Dans notre service, nous remplissons deux missions principales : le traitement des signalements des personnes vulnérables en danger à domicile et l’accueil familial pour les personnes âgées ou en situation de handicap. Une des caractéristiques de notre fonction est d’aller sur le terrain au domicile des personnes chez qui nous intervenons. Pour l’accueil familial, qui consiste à accueillir à domicile une personne âgée ou en situation de handicap, moyennant rémunération, nous veillons au bien-être et à la sécurité des personnes âgées accueillies et à celui des accueillants.

À l’inverse du premier confinement, où il était parfois très compliqué de gérer des situations par téléphone, nous avons pu cette fois nous rendre au domicile des Audois·es pour traiter les situations des personnes vulnérables en danger et mettre en place des plans d’aides en cas de besoin. Nous constatons des situations de plus en plus dégradées avec des personnes en grande détresse psychologique. Beaucoup de personnes âgées souffrent d’isolement et de solitude. Nous devons être à leur écoute pour les accompagner et leur apporter de l’attention."
 

 

Thierry Clavel, médecin à la PMI du Lauragais

Cette continuité de service était indispensable.

"Durant le confinement, nous avons poursuivi les consultations avec un protocole sanitaire strict, mis en œuvre en coordination avec le service central de protection maternelle et infantile. Des publics qui ne nous connaissaient pas sont venus en consultation au service de la PMI du Lauragais ou lors des permanences du bus PMI assurées dans les villages. Et, signe qu’ils ont été bien accueillis, ils reviennent
nous voir !

Notre crainte, avec les confinements, c’était une baisse des vaccinations chez les enfants avec, pour conséquence, une recrudescence d’épidémies telle que la rougeole. Avec les prises de rendez-vous dans les maisons départementales des solidarités, nous avons continué à suivre les enfants et les jeunes mamans. C’est une vraie satisfaction. Cette continuité de service était indispensable. Elle n’a pu être assurée que par un appui solide des équipes du service d’approvisionnement du Département, qui nous ont équipés en masque, blouses ou gel hydro-alcoolique pour accueillir les patients dans les meilleures conditions."

Audrey Lacans, chargée d'accueil spécialisée en gérontologie à la maison départementale des solidarités de Lézignan-Corbières

Aider les gens qui ont besoin de nous.

"Durant le confinement, nous avons dû adapter notre façon de travailler, avec le déploiement d’un protocole sanitaire et la mise en place du télétravail deux jours par semaine. Dans notre espace seniors, à la Maison départementale des solidarités de Lézignan-Corbières, l’accueil du public s’est fait uniquement sur rendez-vous.

J’aime aider les gens qui ont besoin de nous et je suis ravie d’avoir pu continuer à remplir mes missions. Notre périmètre couvre 75 communes, avec près de 1 000 seniors accompagnés l’an dernier." 

Alain Jeanjean, éducateur sportif de service sport, jeunesse et plein air

J'aime le volet social de mon métier.

"Le “plein air” permet aux jeunes Audois·es de découvrir la montagne et la mer. C’est ce que voulait Robert Capdeville quand il a créé notre service." Alain Jeanjean, éducateur sportif depuis 35 ans, vit toujours avec enthousiasme son métier. Pendant le deuxième confinement, il a initié au tir à l’arc des jeunes d’un IME à Narbonne.Un vrai bol d’air pour ces jeunes qui ont vu leurs activités se réduire fortement en raison des restrictions sanitaires. D’autres éducateurs ont permis à des collégien·ne·s de découvrir l’escalade ou la spéléologie dans les grottes audoises.

À partir de janvier, Alain Jeanjean emmènera des classes au col du Chioula. Et pour lui, le plaisir de faire découvrir la glisse sera encore au rendez-vous. "Je ne suis pas qu’un éducateur sportif. J’aime le volet social de mon métier, cette partie découverte."
 

Marie-Violette Mira, assistante familiale à Narbonne

Je me suis attachée à ces enfants.

Marie-Violette Mira, assistante familiale, accueille des enfants confiés à l’aide sociale à l’enfance depuis 22 ans. Ses premiers
"pensionnaires", âgés de 3 ans et demi et 5 ans et demi débarquent en 1998. Deux ados, L. et C., vivent encore chez elle. À tous, cette mère de trois enfants a tenté de redonner espoir.

Mais Marie-Violette sait combien les situations sont fragiles. Elle a même parfois accompagné certains dans de vraies épreuves, comme cette adolescente qui assiste en pleurs, aux Assises, à la condamnation pour viol de son beau-père. "Je me suis attachée
à ces enfants."
 Pendant le confinement, certaines assistantes ont craqué, pas Marie-Violette. "Tout s’est bien passé avec mes deux ados. J’ai aussi accueilli une collégienne car son assistante familiale était malade. Certaines assistantes ont souffert avec des enfants plus angoissés pendant le confinement mais, dans l’ensemble, ça s’est plutôt bien passé."

Xavier Baron, agent départemental du service des routes, division territoriale du Lauragais

Nous avons poursuivi nos missions.

"Fauchage, entretien des bords des routes et des ronds-points, curage des fossés... Malgré le confinement, nous avons poursuivi nos missions. En mars, nous avions dû stopper complètement nos activités. Là, c’est une fierté d’avoir pu continuer à entretenir les routes pour les Audois·es… malgré la buée sur les lunettes à cause du masque !"

Michel Miralles, agent départemental du service des routes, division territoriale du Lauragais

On s'adapte.

"Pendant ce deuxième confinement, nous avons poursuivi nos missions, en appliquant les protocoles sanitaires. C’est sûr qu’avec le respect des gestes barrières, le travail est plus contraignant. Mais on s’adapte ! On continue de travailler sur les axes routiers pour la sécurité des usagers."

Aux petits soins dans les collèges

Désinfection des bâtiments, nettoyage des salles de classe et des restaurants scolaires, marquage de zones pour la distanciation sociale, mise à disposition de gel hydroalcoolique... Les agents départementaux en charge de l’entretien des collèges n’ont pas ménagé leur peine cet automne pour assurer l’accueil dans les meilleures conditions sanitaires des 15 000 collégien·ne·s audois·es, comme ici au collège
Jules-Verne de Carcassonne. Au total, le Département de l’Aude gère 28 collèges pour un budget total de 18 millions d’euros.