Hélène Sandragné "Prendre soin des Audoises et des Audois"

"Consciente de la période très particulière que nous sommes en train de vivre, après un an et demi d’une crise sanitaire et sociale aussi inédite qu’inattendue, je souhaite inscrire le Département dans son rôle de protection et de mise en dynamique des énergies locales." Hélène Sandragné, présidente du conseil départemental de l’Aude, a rapidement fixé le cadre de son action vendredi matin pour sa conférence de rentrée 2021.

L’échange avec la presse a eu lieu dans la salle de réception du château de Villegly, propriété du conseil départemental de l’Aude. Hélène Sandragné a rappelé à cette occasion la cohésion de la majorité départementale : "La majorité départementale qui m’a portée à la présidence est multiple, mais avec la même ambition et le même projet, celui de "prendre soin des Audoises et des Audois, d’agir avec eux"."

Faire de la prévention des risques majeurs une priorité absolue

Revenant sur les épisodes météorologiques extrêmes connus par le Département ces derniers mois, avec l’épisode de gel en avril, la sécheresse cet été ou les pluies intenses de ces derniers jours, la présidente du Département a souligné qu’il était de sa responsabilité "d’engager sans attendre une action de mobilisation de tous les acteurs et faire de la prévention des risques majeurs une priorité absolue".  

"Nous devons anticiper et partager la problématique avec le maximum d’acteurs car si chacun travaille dans son coin on ne résoudra pas cette problématique efficacement. Je souhaite que nous travaillions de concert avec l’ensemble des collectivités, l’Etat, structures publiques et privées. Déjà, j’ai demandé au SMMAR et au SDIS de me proposer des pistes de travail que j’évoquerai prochainement lors d’un rendez-vous commun", a indiqué Hélène Sandragné.

Aider les agriculteurs et viticulteurs à relever les défis de demain

Après l’année très difficile traversée par les viticulteurs et agriculteurs audois, notamment après l’épisode de gel d’avril dernier, la présidente de la collectivité a rappelé la solidarité du Département pour les aider à traverser cette épreuve avec la mise en place d’un dispositif de soutien d’urgence spécifique qui a permis de débloquer 292.000 €. Par la suite, le Département a abondé à hauteur de 492 000 € un fonds d’urgence complémentaire co-financé avec l’État et la Région. 

"À plus long terme, sur le mandat, il nous faut travailler de concert avec la Chambre d’agriculture et tous les acteurs agricoles pour aider nos agriculteurs à relever les défis des changements de demain autour des enjeux des ressources", a souligné Hélène Sandragné, en insistant sur la question de l’eau. "Nous devons aussi les accompagner pour adapter leur exploitation aux besoins des générations futures : cépages résistants, techniques alternatives aux traitements, nouvelles cultures à l’image des légumineuses…"

Un engagement massif pour la protection de l’enfance

"Je souhaite prendre à bras le corps notre politique enfance-famille et redonner à la protection de l’enfance une place centrale au sein des solidarités humaines", a expliqué la présidente du conseil départemental. Mon souhait au terme de ce nouveau mandat serait d’avoir la satisfaction d’avoir donné à chaque jeune audois les mêmes chances de réussite, que cet enfant naisse et grandisse dans son environnement parental naturel ou bien qu’il soit confié au département, et relève de ma responsabilité.

L’action du département s’adresse donc à toutes les familles qui en expriment le besoin. Garantir un cadre familial sécurisant pour l’enfant et accompagner les parents dans leur rôle est on ne le souligne jamais assez, au cœur de nos missions à travers nos travailleurs sociaux en maison départementale des solidarités ou par nos partenariats sur les territoires."

Protéger l’environnement avec une écologie solidaire

"Nous avons déjà beaucoup fait en la matière, en réduisant notre consommation énergétique dans les bâtiments départementaux, notamment les collèges, en développant les circuits-courts dans les cantines des collèges, en proposant aux viticulteurs un accompagnement financier vers des dispositifs préventifs respectueux de l’environnement  (confusion sexuelle) ou encore en étant le premier département (et c’est une fierté) labellisé "Terre saine".

Les urgences climatiques et écologique sont donc bien intégrées dans nos politiques départementales, mais nous devons encore aller beaucoup plus loin. La transition écologique doit s’envisager comme une opportunité d’amplifier un nouveau modèle de développement porteur d’espoir et de "mieux-vivre"."